Nabari no Ou

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On parle aujourd’hui de Nabari no Ou !

 

La petite histoire :

    C’est à l’origine un manga écrit par Yuhki Kamatani entre 2004 et 2010 pour 14 tomes publiés en France par Asuka, puis par Kaze après avoir racheté le premier éditeur à sa fermeture.

    L’anime est sorti en 2008 et compte 26 épisodes licencié par Kaze.

Personnage :

    Miharu Rokujô est un jeune garçon de 14 ans. Ayant perdu ses parents quelques années plus tôt, il vit avec ses grands parents. C’est un garçon calme et très détendu, qui manque de motivation pour tout. Tel un petit démon, il aime appuyer là où ça fait mal, surtout quand c’est le professeur Tobari qui trinque. Il a du mal à digérer ce qui lui arrive. Il est le porteur du Shinrabansho, un pouvoir tout puissant qu’il est  lui-même incapable de comprendre et contrôler. Il a une sorte de fascination pour Yoite. La seule personne en qui il a vraiment confiance est Raimei, mais il l’utilise plus qu’autre chose… C’est un personnage assez étrange au final, d’autant plus qu’il semble très populaire auprès du public féminin.

    Tobari Kumohira est le professeur d’anglais et le professeur principal de Miharu. Dernier ninja du village de Banten, il garde beaucoup de secrets. C’est quelqu’un qui hésite toujours beaucoup avant d’agire. S’il est prêt à tout pour sauver Miharu, il déteste tuer. C’est un combattant tout juste bon, mais qui ne fait pas le poids contre plusieurs adversaires. Aussi étonnant que ça puisse paraître, il est marié à Seki Hanabusa, une archéologue un peu plus âgée que lui. Sa pire hantise : les transports.

    Kôichi Aizawa est un camarade de classe de Miharu. A l’aise en toute circonstance, c’est un ninja efficace qui réagit toujours très vite, tout en conservant son sang froid. En bon ninja, il n’a aucun scrupule tant que la mission est réussie. Il fait souvent la morale à Tobari...

    Raimei Shimizu est l’héritière du clan samurai des Shimizu. A 14 ans, elle est la dernière de son clan et se doit de protéger le porteur du Shinrabansho. Elle cherche également à venger la mort de ses parents en exterminant son frère Raikô. Très bonne combattante au katana, c’est une tête brûlée qui est prêt à tout pour protéger Miharu. Elle prend son rôle de samurai très à coeur, ce qui la rapproche de Kôichi. Elle donne une très grande importance à Miharu, même s’il ne semble pas lui accorder le même statut.

    Yukimi Kazuhito est un ninja du clan des loup sandrés. Journaliste spécialisé dans les restaurants, il est chargé de veiller sur Yoite. Même s’il râle souvent, c’est quelqu’un d’attentionné qui s’attache vite à ceux qui l’entourent. C’est un bon combattant qui a pris le parti de moderniser les ninja en utilisant un pistolet automatique. C’est quelqu’un d’assez attachant au final.

    Yoite, surnommé le Dieu de la Mort, est un ninja du clan des loups sandrés. Adepte de la technique du Kira, il est capable de tuer quelqu’un sans le toucher, en faisant l’un des ninja les plus dangereux du monde. Son état de santé est extrêmement mauvais et ses sens ont presque tous disparus. Calme et dépressif, il n’a aucune confiance en lui et souhaite disparaître. Les seuls personnes à qui il donne une importance sont Yukimi et Miharu.

    Raikô Shimizu est le grand frère de Raimei. Après avoir massacré tous les membres de son clan, il a rejoint le clan des loups sandrés sans tout de fois abandonner son katana. C’est un combattant hors pairs et un excellent chef qui s’attire la sympathie de ceux qui travaillent avec lui. C’est quelqu’un de très agréable.

Scénario :

    Miharu coule des jours paisibles et détendus dans le petit village de Banten. Jusqu’au jour où il est attaqué par des ninja du clan des loups sandrés. Secouru par Tobari et Kôichi, il apprend qu’il est porteur du Shinrabansho : une technique ninja interdite capable de changer le monde selon les désirs de son porteur. Dépassé par tout ça, Miharu continue de n’en faire qu’à sa tête. C’est alors qu’arrive Raimei, une ancienne élève de Tobari, pour protéger Miharu, destiné à devenir le roi du monde de Nabari, autrement dit du monde de l’ombre. Mais celui-ci ne l’entend pas de cette oreille. Pour aider Miharu à prendre conscience de qui il est devenu, notre petite troupe se rend dans le village Fuma, un des plus grands clan ninja. Mais alors qu’ils arrivent, le village est attaqué par une troupe de loup sandrés. C’est ainsi que Miharu fait pour la première fois la connaissance de Yoite, après que celui-ci ait balayé ses amis grâce au Kira. C’est alors que Kôtaro Fuma apparaît et sauve tout le monde in extremis. Il explique alors que les loups sandrés ont un objectif très précis : voler les parchemins interdits de tous les clans ninja, enlevé le porteur du shinrabansho, lui arracher sa technique et changer le monde. Tout de fois, il ne se cache pas d’avoir à terme le même objectif, contrairement à Tobari qui veut au contraire empêcher Miharu d’utiliser son pouvoir. Mais alors que la situation continue à se complexifier, Yoite contacte Miharu et lui demande en échange de la vie de ses amis d’utiliser le Shinrabansho sur lui… Qui sont réellement les alliés de Miharu ? Deviendra-t-il le roi de Nabari ?

    Ce titre est vraiment passionnant. Dans les œuvres qui traite des ninja, on tombe toujours dans des configurations prédéfini tel le combat entre les clans historiques d’Iga et Koga, les combats de l’époque Sengoku (notamment autour de Yukimura Sanada) ou encore les shonen à la Naruto, au final très proche de l’idéologie gentil contre méchant (ceci est mon avis personnel). Ici, on trouve un univers totalement différent, très proche du nôtre. Il n’y a pas de “bon” et “mauvais”. Au final, la situation est regardée sous un angle de vue très haut, ce qui implique un certain nombre de retournement de situation très intéressant, que l’on ne croise pas dans les titres habituels sur le thème des ninja. L’évolution de Miharu et Yoite est très bien construite. Bref, un très bon travail.

Graphisme :

    Nous sommes en 2008, en pleine crise de l’animation. Le niveau général est assez compliqué à juger, surtout pour son année, car il est totalement en décalage avec le reste de la production. Le design est très proche graphiquement des années 80/90, même si le niveau graphique n’a plus rien à voir. En effet, il se construit essentiellement de trames de fond très proche d’aquarelles et donnant une atmosphère si particulière à ce titre. Le design des personnages est aussi assez particulier, car si la mode est à l’adaptation de Visual Novel, nous sommes graphiquement beaucoup plus proches des œuvres des années 2004/2005. C’est surprenant dans ce titre, mais on pourra noter la présence de quelques petites scènes moe et comiques. Le rythme est assez bon et permet de rebattre les cartes du scénario assez régulièrement.

    Les OST sont assez discrets et traditionnels. L’opening : CRAWL de VELTPUNCH est vraiment excellent. Très bon musicalement, il donne un bon aperçu de la série.

    La VF est de très bonne qualité sur ce titre.

Point noir :

    Nabari no Ou n’est pas très connu. Trop souvent catégorisé “ninja” à la Naruto, ce qui explique qu’il ne soit pas très connu. Tout de fois, ceux qui l’ont vu en sont très satisfait…

    Graphiquement, il faut être réaliste. Une des scènes les plus importantes, à la fin de l’anime, est un flop. L’impacte n’est pas là et la représentation trop simpliste, si bien que ne sent pas particulièrement l’importance de la scène. De plus, les combats manquent clairement d’intensité par rapport aux autres œuvres ninja. C’est, certes, ce qui sépare Nabari des autres, mais j’avoue que quelques combats un peu plus travaillés n’auraient pas fait de mal.

    Enfin, si vous cherchez une œuvre à la Naruto ou à la Basilisk, passez votre chemin. Cette œuvre vend avant tout son scénario, son univers et son ambiance, pas ses scènes d’actions.

Conclusion :

    J’ai beaucoup apprécié Nabari no Ou. C’est un titre intéressant qui traite le monde ninja avec beaucoup d’originalité, un scénario bien construit et un univers très complet. Il est très mature et plaira sans doute à tout ceux qui souhaitent voir les ninja sous un point de vue plus moderne.

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Opening

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