Hidan no Aria

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On parle aujourd’hui de l’anime Hidan no Aria !

 

La petite histoire :

    C’est à l’origine un Light Novel écrit par Chûgaku Akamatsu et illustré Kobuichi depuis 2008 pour 25 volumes au Japon.

    Il y a par la suite eu deux adaptation manga : Hidan no Aria commencé en 2009 et toujours en cours après 15 tomes et Hidan no Aria AA commencé en 2010 et toujours en cours après 12 tomes. Aucun des deux n’est disponible en France.

    L’anime dont nous parlons aujourd’hui est sorti en 2011 et compte 12 épisodes et 1 OAV.

    Enfin, la seconde partie de l’histoire : Hidan no Aria AA, est sortie en 2015, pour 12 épisodes.

    Cette saga est aussi connu sous le nom Aria the Scarlet Ammo.

Personnage :

    Kinji Tohyama est le héros de cette histoire. Butei de rang E, il pense quitter l’organisation. C’est quelqu’un d’assez peu enthousiaste malgré une très bonne gestion des situations les plus tendus et de très bonne connaissances des armes à feu. Malgré des capacités plus que normal, il est plutôt intelligent et parvient à devancer ses amis sans trop de soucis. Il possède une maladie génétique nommé Hysteria Mode, qui fait de lui un gentleman flatteur et aux talents expansifs, aussi bien au combat qu’en séduction. Il a un faible pour Aria, est l’ami d’enfance de Shirayuki et entretient une relation assez étrange avec Riko.

    Aria H. Kanzaki est l’héroïne de cette histoire. Surnommé Aria la Quadra, c’est une butei de rang S et reconnu internationalement. Descendante d’un certain Sherlock Holmes, elle a pour objectif principale la libération de sa mère, condamné à plusieurs centaines d’années d’emprisonnement, à tort selon Aria. Elle est d’ailleurs particulièrement sensible sur le sujet qui a tendance à devenir obsessionnel quand elle est proche du but. Combattante de renom, elle cherche tout de fois un compagnon à sa hauteur. Son péché mignon est le Monoman Matsumoto : une brioche en forme de pêche, ce qui n’est pas sans rappeler les Melon Pan de Shana de l’anime Shakugan no Shana, dont l’héroïne était également doublé par Kugimiya Rie. Puisqu’on en parle, Aria est-elle aussi une tsundere, même si elle a une assez bonne conscience de ses propres sentiments. Elle a mauvais caractère et est plutôt du genre “dominatrice”. Il lui arrive d’être un peu complexée par son apparence de loli.

    Shirayuki Hotogi est l’amie d’enfance de Kinji. Folle amoureuse de lui depuis des années, c’est une surdouée possédant des pouvoirs surnaturels. Si elle est gentille et responsable la plupart du temps, ce qui lui permet par exemple d’opérer au poste de présidente du conseil des élèves de l’académie Butei, elle devient complètement folle quand il s’agit de Kinji. Clairement Yandere, elle épie le moindre de ses gestes et dépasse souvent le stade de simple stalker. Elle déteste la moindre fille qui s’approche de trop près de lui et n’hésite pas à employer la violence dans ce genre de cas.

    Riko Mine, Butei classé de rang A, est l’informatrice de Kinji. Particulièrement entreprenante avec celui-ci, elle aime jouer avec ses émotions. C’est une fan de look lolita qui cache son jeu et ses objectifs. Elle est toujours enjoué et aime les défis plus que tout. C’est un personnage particulièrement mystérieux.

Scénario :

    Alors que Kinji est en retard, il rate le bus et se retrouve obligé d’aller à l’académie Butei en vélo. Cette académie est une école où des détectives armés sont formés et entrainé. Étudiant banale, il compte bien poser sa démission le jour même, mais il se retrouve poursuivie par une arme à feu automatique postée sur un robot à roulette qui lui annonce que s’il ralentit, la bombe cachée sur son vélo explosera. Alors qu’il commence à perdre son endurance, une mystérieuse jeune fille saute du haut d’un building en parachute pour le sauver : Aria. Après une réception plus ou moins réussi, nos deux héros parviennent à se retrancher dans un vieux bâtiment, où Aria maintient une petite dizaine de robots infernal en respect grâce à ses armes. Mais alors que la situation devient de plus en plus critique, elle pose accidentellement ses seins contre son visage. C’est alors que Kinji change totalement de comportement, la met de côté et règle le problème en quelques instants. Véritablement impressionné, Aria décide de faire de lui son compagnon de combat pour qu’il l’aide à retrouver un certain tueur de Boutei. Ce dernier est en partie responsable de l’emprisonnement de sa mère, aussi du décès du frère de Kinji. Acceptera-t-il de sacrifier sa vie tranquille pour suivre Aria ? Parviendront-ils à mettre la  main sur leur tueur de Butei ? Qui obtiendra le cœur de notre héros ?

    Ce scénario est intéressant sous plusieurs points. Premièrement, il revisite plusieurs personnages de légende. Secondement, il nous présente des personnages qui, lorsque l’on creuse un petit peu, sont bien plus profond qu’on peut d’abord le penser. L’histoire de fond possède beaucoup de rebondissement où viennent se disséminer les sentiments des personnages et leur passé. L’univers est plutôt bien pensé et sait garder des éléments pour la suite de l’histoire. L’évolution des personnages, surtout des deux protagonistes, est très intéressante. Leur relation évolue elle aussi et ce malgré le côté harem de l’histoire. C’est un bon scénario.

Graphisme :

    Nous sommes en 2011. Cet anime va avec son époque, proposant de bonnes scènes de combats, quelques scènes de ecchi soft ne dépassant jamais le stade des sous-vêtements et d’excellentes scènes sentimentales. Son design a beau être assez traditionnel, il n’en reste pas moins assez bien pensé, surtout au niveau du design des personnages, qui retranscrit très bien leur façon d’être et leur état d’esprit. Le rythme de l’anime en lui-même est très bon et répartie bien le scénario sur les douze épisodes. Les quelques parties 3D de l’anime sont bien conçus et très bien intégrées.

    Les OST sont assez variables, allant du traditionnel aux jazz en passant par du très bon electro. Un excellent travail de Nakano Aiko ! L’opening : Scarlet Ballet, aussi bon musicalement qu’en termes d’animation, est signée May’n.

Point noir :

    Cet anime ne semble pas très populaire, surtout à l’époque où il est sorti. Je peux comprendre qu’il a beaucoup de similitude avec d’autres succès sortis quelques temps plus tôt, mais il reste à mon sens trop critiqué par rapport à sa qualité réel. Certes, ce n’est pas l’anime du siècle, mais il possède une qualité plus que respectable.

Conclusion :

    J’ai beaucoup apprécié Hidan no Aria. C’est un excellent anime compilant de l’action, de la romance et une fine tension de ecchi soft dans un scénario intéressant et plutôt bien pensé. Je le conseille aux fans de shonen légèrement ecchi et de romance mouvementée.

 

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