Serial Experiments Lain

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On parle aujourd’hui d’un anime pour le moins particulier : Serial Experiments Lain !

 

La petite histoire :

    C’est un anime sorti en 1998 et qui compte 13 épisodes. Il est réalisé par le studio Triangle Staff. Il est licencié en France par Dybex.

    Un jeux est sorti fin 1998 sur PlayStation.

Personnage :

    Iwakura Lain est l'héroïne de cette histoire. C’est une simple collégienne repliée sur elle-même comme il en existe des milliers. Elle n’a pas vraiment d’ami et ses relations familiale se cantonne au strict minimum. Elle semble être en conflit avec sa mère et sa grande sœur. Sa seule et unique passion est son NAVI : un ordinateur capable de naviguer sur le Wired.

    Mizuki Alice est une jeune collégienne de 14 ans. Vivante, elle aime sortir et s’amuser. C’est une jeune fille particulièrement gentille de fond qui n’aime pas voir les autres seuls. Tout de fois, elle n’est pas capable de changer suffisamment pour suivre Lain.

    Eiri Masami est un ancien chercheur de l’institut Tachibana. Scientifique de génie, il faisait des recherches sur le 7ème protocole : une façon d’exploiter les résonances de Schumann pour créer un réseau interconnecté sans structure physique. Il a été retrouvé mort peu après son licenciement. C’est un des êtres les plus puissants du Wired, faisant de lui une sorte de Dieu virtuel capable de détruire la frontière entre le Wired et le monde réel.

    Taro est un des exécutants du mystérieux groupe de hacker : les Knights. Âgé d’environ 14 ans, c’est un fin connaisseur en électronique qui travail pour le moment sur les basses besogne. C’est un garçon dragueur et plutôt en entreprenant pour son âge.

Scénario :

    Lain est une jeune collégienne introvertie. Un jour, son père se rend compte que sa seule “porte de sortie” n’est autre que son vieux NAVI. Il décide alors de lui offrir un NAVI neuf et le plus performant du marché. Mais dans la foulée, Lain se met à recevoir des mails d’une élève qui s’est suicidée il y a quelques jours. A peine la situation se calme telle qu’Alice, lassée de voir notre héroïne seule, décide de l’inviter dans une boite de nuit : le Cyberia, avec ses amies, où elle pensait l’avoir déjà vue. Mais la soirée se termine mal suite à l’attaque d’un drogué ne supportant plus les effets de sa propre consommation. A la suite de cet évènement, Lain reçoit une pièce électronique par la poste. Ne sachant quoi en faire, elle la montre à Taro qui lui explique que si elle l’a relit à son NAVI, elle pourra rejoindre le Wired. Lain commencera alors sa quête à la recherche de son autre moi. Qui est-elle vraiment ? Qui sont les hommes en noirs qui sont devant chez elles ? Qu’est-ce que le Wired ? Qui est Dieu ? Qui sont les Knights ?

    Ce scénario est très compliqué à retranscrire. Le développement est loin d’être linéaire et passe d’un banale cadre scolaire à un monde à la fois technologique et psychologique où l’immatériel à pris le dessus. L’anime pousse son scénario au maximum pour retranscrire au mieux une ambiance malsaine et dérangeante particulièrement intéressante. Une magnifique vision du futur selon 1998 et les théories et découvertes les plus illuminés du XXème. L’œuvre pousse le vice toujours plus loin en déstructurant certains épisodes pour y insérer des morceaux de documentaires particulièrement passionnant, même si j’ignore si toutes les informations sont vraies.

Graphisme :

    Cet anime n’a pas besoin d’être jugé en fonction de son année de production ou de son année. Il s’inspire énormément de la partie graphique “pauvre” du légendaire Neon Genesis Evangelion, proposant de nombreux plans semblables et épurées. Le design des personnages est souvent assez troubles et simpliste. Le niveau général de l’anime est assez mauvais si on ne prend pas en considération son scénario. Les trames de fonds sont dans la plupart des cas inexistantes ou redondantes. Il y a énormément de jeux de symboliques. Le rythme est déstructuré.

    Les OST sont assez peu nombreux, mais très bien pensés, à la fois rock et futuristes. L’opening : DUVET de Bôa est très bon musicalement et au niveau de l’animation. Il a l'intelligence de poser les bases de l’anime sans pour autant dévoiler quoi que ce soit sur son contenue.

Point noir :

    De façon évidente, le contenu de cet anime ne plaira qu’à une minorité, que ce soit à cause de son ambiance malsaine ou son graphisme particulier.

Conclusion :

    J’ai vraiment adoré Serial Experiments Lain ! C’est un excellent anime qui joint un esprit malsain et une vision futuriste et expérimental du monde. Il plaira sans aucun doute à ceux qui ont aimé la partie psychologique d’Evangelion ou l’anime Paranoia Agent.

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Opening & Ending

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