Sun-Ken Rock

sunkenrock

Article tome 1 & 2

Aujourd’hui on parle du manga Sun Ken Rock du génie Boichi !

La petite histoire :

    C’est un manga écrit par le mangaka Boichi entre 2006 et 2016 pour un total de 25 tomes chez Doki Doki.

    Boichi est coréen, mais vie au Japon où il est devenu mangaka. Il est d’ailleurs rentré en Corée pour prendre les photo qui ont servies de modèle à ce titre.

    Je possède personnellement l’édition Deluxe, bien plus d’actualité que la première édition du manga. Il y a 2 tomes par volume. Par contre, ils coûtent 10.90€.

Personnage :

    Ken Kitano est le protagoniste de cette histoire. Jeune japonais looser, son seul et unique talent est de savoir se battre. Il est amoureux de Yumin. S’il est une loque humaine la plupart du temps, il est capable de développer un charisme et une résistance à toute épreuve. C’est quelqu’un de droit qui est prêt à donner de sa personne pour ses amis. Il rêve de rentrer dans la police.

    Yumin Yoshizawa est la jeune fille dont est amoureux Ken. Coréenne vivant au Japon, elle rentre au pays à la fin du lycée pour réaliser son rêve d’entrer dans la police. 

    Park Tae-Soo est le boss d’une petite bande de mafieux. Plutôt connu dans le milieu, c’est un bon combattant qui sait remarquer le potentiel des autres. Charismatique, de loin le plus intelligent du groupe. Il rêve de mener sa petite bande jusqu’au sommet du milieu de la mafia coréenne.

Scénario :

    Alors que le jeune Ken, looser de son état, décide de prendre sa vie en main, il déclare son amour à la jolie Yumin. Mais celle-ci refuse et lui explique qu’elle s’apprête à quitter le Japon pour retourner dans son pays d’origine : la Corée, où elle entrera dans la police. Ken, qui souhaite lui aussi entrer dans la police, décide sur un coup de tête de partir lui aussi pour la Corée. Mais sur place, tout ne se passe pas comme prévu. Un an après, il vit dans une chambre de quelques mètres carrés, au chômage et a plus ou moins perdu l’espoire d’entrer dans la police Coréenne pour y retrouver Yumin. Mais c’est alors qu’il rentre chez lui en jogging qu’il croise la jeune femme, qui réussi petit à petit à monter les échelons. Il lui fait alors croire qu’il a été recruté par une grande entreprise de jeu vidéo coréenne (ce qu’elle ne crois pas du tout). Pour noyer son désespoir, il passe la soirée dans une petite échoppe à ramen où il dépense ses maigres économies. Alors qu’il vient de se faire offrir son repas par le vieil homme qui tient l’échoppe, celle-ci est détruite par des mafieux en représailles d’une taxe (injustifiée) impayée. Ils frappent le vieil homme en espérant recevoir un argent que celui-ci ne possède pas. Ken s'énerve et décide de protéger le vieil homme. Il explose les mafieux, observé de loin par une petite bande étrange. Après s’être écroulé de fatigue, notre héros se réveille dans un hôtel. Des mafieux lui proposent de rejoindre leur bande, ce qu’il refuse. Park Tae-Soo décide alors d’organiser un combat pour résoudre le problème. Mais au dernier moment, il déclare forfait et fait de Ken le nouveau Boss de la bande. Comment Ken va-t-il vivre sa nouvelle vie de mafieux ? Parviendra-t-il à protéger les gens auxquels il tient ?

    Ce scénario change beaucoup de la plupart des autres seinen. Déjà, son cadre est assez inédit, puisque l’on du milieu de la mafia en corée. Ensuite, son héro est un bon vieux looser stupide et idéaliste qui me fait personnellement beaucoup penser à un certain Soichiro Nagi de Enfer Et Paradis du génie Oh!Great. Le titre alterne entre période simple et amusante, danger de haut vol généralement en lien avec la mafia et des scènes très mélancolique. Boichi n’hésite pas à présenter les situations de façon loufoque, qu’elles soient mélancolique ou carrément tragique. C’est vraiment un excellent scénario qui ne donne qu’une seule envie : découvrir la suite des aventures de Ken et son gang.

Graphisme :

    Comme on peut s’y attendre de Boichi, le niveau graphique est incroyable. Non qu’il soit techniquement irréprochable ou qu’il possède un sens du détails hallucinant comme ce que l’on pourra retrouver dans ses prochaines œuvres comme Origin. Le design général est assez épuré. Le dessin se base beaucoup sur les traits et le contraste entre le blanc et le noir. Le tout donne un résultat d’un impacte détonnant. Les scènes d’actions sont incroyablement travaillé avec un travail tout aussi intelligent sur le story board. Les scènes comiques sont faites à la vas-vite, mais apportent un équilibre au titre en lui-même.

    Il y a pas mal de scènes sensibles, de violence et de nudité… Je déconseille donc ce titre aux plus sensibles d’entre vous.

    Le travail de Doki Doki est vraiment super. La couverture est rigide, le design très sympa et la qualité du papier est très bonne. Les illustrations en couleurs sont vraiment belles. Petit bonus : l’interview de Boichi à la fin.

Point noir :

    Au dos du manga, le titre est déconseillé aux moins de 15 ans. Personnellement, je trouve que c’est un peu juste au vu du contenu….

    Étonnamment, ce titre n’est pas très connu.

Conclusion :

    J’ai eu un très grand coup de cœur pour Sun-Ken Rock. C’est un titre incroyable aux scènes monstrueuses d’impacts. J’ai pris une claque graphique bel et bien digne de Boichi. Les personnages sont incroyables et le scénario massent du drôle aux tragiques sans pour autant oublier l’action. Il est souvent mis en parallèle avec Enfer et Paradis et je pense qu’il plaira beaucoup à ceux qui avaient aimé ce seinen des années 90.

Date de dernière mise à jour : 29/02/2024

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