Kimagure Orange Road

kimagureorangeroad

Article version Française

On s’attaque aujourd’hui à un anime qui manque de reconnaissance malgré son niveau : Kimagure Orange Road ou en français : Max et Compagnie !

 

La petite histoire : 

    C’est à l’origineun manga écrit par Izumi Matsumoto entre 1984 et 1987 pour un total de 18 tomes, d’abord chez J’ai Lu, puis chez Tonkam.

    3 Nouvelles écrit par Kenji Terada et illustré par Izumi Matsumoto sont également sorties chez Tonkam.

    L’anime dont on parle aujourd’hui est sorti entre 1987 et 1988 pour 48 épisodes. Produit par les studios Pierrot, il est arrivé en France dans le club Dorothée sous le titre Max et Compagnie. Il est licencié par Déclic.

    8 OAV sont sortis en 1989. Ils sont licenciés par Kaze.

    Un premier film d’animation verra le jour en 1988 : Kimagure Orange Road - le film, licencié par Kaze. Il dure 68 minutes.

    Un second film d’animation sortira en 1996 : Kimagure Orange Road - Cet été-là. Cette fois, le film fera 95 minutes.

Personnage :

    Maxime, ou Kyosuke Kasuga en japonais, est le héros de cette histoire. Jeune homme de 15 ans doté de pouvoirs surnaturel allant de la téléportation à la télékinésie en passant par l’hypnose et le voyage temporel, c’est quelqu’un de naturellement sympathique qui a toujours un peu souffert de ne pas avoir d’ami avec qui il est resté en contact à cause de ses déménagements. Il vit avec son père et ses deux sœurs. Même s’il est l’ainé, il se fait souvent gronder par l’une de ses sœurs tout en rouspétant après l’autre. Il se laisse souvent embarquer par ses camarades et manque de motivation quand il s’agit de faire des choix. Il a un faible flagrant pour Sabrina, mais ne peut se résoudre à ignorer Pamela. C’est quelqu’un d’agréable qui se laisse souvent déborder par les évènements.

    Sabrina, ou Madoka Ayukawa en japonais, est le personnage central de ce titre. Jeune fille au passé assez trouble, c’est une déesse. Intelligente, belle, physiquement très forte, elle possède une âme incroyable qu’elle laisse ressortir lors de ses séances de saxophone. Véritable rebelle, elle aime tout de fois aider ses amis quand c’est nécessaire, mais parle peu d’elle. C’est une bonne musicienne qui côtoie beaucoup de milieux différents… Si elle se force à paraître toujours de bonne humeur, elle est en fait très mélancolique. C’est une fille entière qui aime vivre à 100%. Elle vit seule, sa sœur s’étant marié et ses parents étant au USA.

    Pamela, ou Hikaru Hiyama en japonais, est la meilleure amie de Sabrina. Jeune fille hyperactive, elle n’écoute jamais ce qu’on lui dit et fait tout selon ce qu’elle a décidé. Envahissante, brute de décoffrage et forceuse, c’est une fille à fleur de peau qui aime autant qu’elle souffre. Très tactile, elle embarrasse souvent ceux qui l’entourent. C’est la meilleure amie de Sabrina.

Scénario :

    Après un nouveau déménagement, Max et sa famille emménage dans une nouvelle ville. A peine installé, notre protagoniste décide de partir en balade pour découvrir la ville. Là, alors qu’il compte les marches d’un escalier qui mène à un parc, il rattrape au vol le chapeau rouge d’une délicieuse jeune fille : Sabrina. C’est ainsi qu’ils font connaissance, avant de se retrouver le lendemain dans la même classe. Là, Max découvre la partie sombre de sa nouvelle connaissance. Alors qu’il tente de lui faire la moral, quitte à utiliser ses pouvoirs, celle-ci ne veut rien entendre et l’envoie balader. Mais alors que Max déprime dans le gymnase, il utilise machinalement ses pouvoirs pour mettre un panier à une main, de dos et depuis le milieu du terrain. Pamela, qui passait par là, tombe immédiatement sous le charme de la performance et se met à sortir avec lui plus de force que de grès. Alors qu’il l’a trouve d’abord très encombrante, Max comprend petit à petit le charme de Pamela et finit par ne plus savoir qui choisir, d’autant plus que Sabrina semble un petit peu jalouse de la proximité de son amie avec notre protagoniste. Quiproquo, pouvoir surnaturel et déboires sentimentaux… Qui Max choisira-t-il ?

    Le scénario est très intéressant. Il nous présente le japon différente de ce qu’on voit habituellement, aussi bien dans ce genre que dans les productions de ces années. Il y a beaucoup de contraste entre nos personnages tous à peu près anormaux et le cadre incroyablement banale. Les personnalités sont très fortes et le scénario nous présente un triangle amoureux assez inédit, puisqu’il oppose une romance à la japonaise à deux façons d’exprimer son amour, le tout en y apportant la contrainte de l’amitié. Au final, malgré son âge, le titre nous propose vraiment un point de vue intemporel, voir au final ultra moderne. Si l’histoire se place quasi exclusivement du point de vue de Max, elle n’a pas son pareille pour nous torturer comme si son histoire était la nôtre. C’est vraiment un excellent titre qui varie les styles, les ambiances et va jusqu’à nous offrir une merveilleuse fin.

Graphisme :

    Nous sommes en 1987. Comme on pouvait s’y attendre, le style est assez rétro. Tout de fois, si nous retrouvons le design très simple et efficace des titres de cette âge (notamment City Hunter), le design des personnages est assez moderne et ne donne pas un aspect “vieux” au point de marquer le style 80’s. Malgré ça, c’est vraiment compliqué de juger ce titre au vu de son âge… Par contre, on peut dire que c’est d’un point de vue réalisation du génie. Si l’anime n’a pas particulièrement marqué, au Japon comme en France, on doit vraiment faire remarquer l’ingéniosité du réalisateur qui avec peu de moyen marque l’esprit par l’utilisation récurrente du thème de la photo ou par une excellente utilisation de l’érotisme puritain et adolescent. Allons encore plus loin avec un des épisodes qui, parmi les milliers que j’ai vu dans ma vie, m’a particulièrement marqué. Rock’n Roll fait partie des derniers épisodes, mais il peut être facilement regardé indépendamment. Les points de vue, jeu de couleur et transmission des sentiments m’ont sans problèmes arrachés les larmes. C’est vraiment un épisodes très marquant que tout à chacun devrait voir au moins une fois.

    D’un point de vue OST, ce titre est formidable. Bien incrusté dans son temps, il nous offre sous la plume de Sagisu Shiro des OST en plusieurs teintes. Du classique à l'extrême blues jazzy en passant par de timide composition presque classique qui réchauffe l’atmosphère tel un cœur amoureux. J’ai toujours énormément de plaisir à les écouter. Le premier opening japonais du titre : NIGHT OF SUMMER SIDE, marque très bien l’aspect réalisation très important du titre, aussi bien musicalement par son rythme que par son animation. Le deuxième opening est également très marqué et un régal. Orange Mystery est d’ailleurs utilisé dans Rock’n Roll.

Point noir :

    Pour moi, le seul problème de ce titre est sa version VF. Non seulement tous les noms ont changé, mais la censure réduit considérablement la longueur des épisodes et ceux malgré le générique VF de 2 minutes au début et à la fin.

    Cette série n’est vraiment pas connue. Pourtant, tout ceux qui l’ont vue semble lui vouer le même attachement sentimental que moi.

Conclusion :

    Vous l’aurez compris, j’ai vraiment adoré Kimagure Orange Road. C’est un titre oublié du grand public, mais qui mériterait pourtant d’être mis en avant. Je le conseille très fortement, aux fans de shojo, d’anciens titres et de comédies romantiques.

kimagureorangeroad
kimagureorangeroad

Article version originale

Aujourd’hui on revient sur Kimagure Orange Road !

La petite histoire :

    Il existe deux versions de ce titre : la version VF diffusée à la TV à l’époque, qui est découpée sans vergogne sur l'hôtel de la censure et la version vostfr, complète, mais bien plus compliquée à dénicher.

Scénario :

    Dans cette version vostfr, nous pouvons enfin découvrir l'œuvre dans sa totalité. Certes légèrement plus érotique que ça version française, elle n’en demeure pas moins incroyablement intéressante. Référence, instant d’hésitation, d’égarement, rêve et autres nous entraînent dans le quotidien de Kasuga, Madoka et Hikaru. Le tout est d’un goût certain et se conclut par une petite dizaine d'épisodes particulièrement bien réalisés. C’est un chef d'œuvre, tout simplement.

Graphisme :

    Nous sommes en 1987. Comme pour la version française, nous sommes sur un titre particulièrement intemporel. L'esthétique générale est tout simplement prodigieuse. Emprunte des 80’s, d’une thématique photo et jouant sur le point de vue adolescent et romantique pour trouver la corde sensible à faire vibrer. Les quelques scènes légèrement ecchi sont par ailleurs remarquablement utilisées pour mettre en avant cet érotisme puritain si intéressant.

    Que dire des OST, d’autant plus divins dans leur version intégrale ? Sans parler des trois openings dont la réalisation est impressionnante aussi bien musicalement que graphiquement : NIGHT OF SUMMER SIDE de Ikeda Masanori, Orange Mystery de Nagashima Hideyuki et Kagami no Naka no Actress de Nakahara Meiko. Les endings ne sont également pas en reste.

Point noir :

    Aujourd’hui, il est compliqué de trouver les épisodes vostfr en bonne qualité, que ce soit en physique ou non.

Conclusion :

    S’il y a un titre que je porte particulièrement dans mon cœur, c’est Kimagure Orange Road. Que ce soit pour ce coup de cœur sentimental qu’est le personnage de Madoka, pour la réalisation touchante, intelligente et originale, pour les OST ou le design, j’aime tout de ce titre. Une douce comédie romantique empreinte de son époque, de son rêve et de sa romance que je ne peux que conseiller et partager.

PS : je diffuse un épisode de cet anime à la fin de chacune de mes émission Anistory, sur ma chaîne Twitch.

kimagureorangeroad

Article OAV

On parle aujourd’hui des OAV de Kimagure Orange Road !

La petite histoire :

    Il s’agit des 8 OAV sortie à la suite de la série anime en 1989.

Scénario :

    L’histoire se passe après la fin de la série anime. Kasuga, Hikaru et Madoka trouvent enfin l’occasion de se revoir le temps de quelques jours par ci par là. Est-ce que les choses vont enfin évoluer ? Kasuga finira-t-il par faire un choix ?

    Nous retrouvons avec toujours autant de plaisir et de bon goût nos trois adolescents, si ce n’est qu’ils ont grandi de quelques mois et que le propos est donc un peu plus mature qu’à l'accoutumé. La tension sexuelle est aussi beaucoup plus présente, mais toujours autant de bon goût.

Graphisme :

    Nous sommes 2 ans après la série anime. La qualité graphique est une fois encore excellente, si ce n’est encore meilleure qu’il y a 2 ans. Le design est le même, si ce n’est qu’il se permet d’aller un petit peu plus loin d’un point de vue ecchi.

    L’opening est une fois encore un joyaux que ce soit musicalement ou du côté animation.

Point noir :

    Les OAV sont encore plus dur à trouver que la série anime.

Conclusion :

    C’est encore un coup de cœur pour ces OAV de Kimagure Orange Road qui raviront les fans et les gens de goût.

 

Date de dernière mise à jour : 29/08/2022

  • Aucune note. Soyez le premier à attribuer une note !

Ajouter un commentaire