Super Gals !

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Aujourd’hui on s’intéresse à Super Gals !

La petite histoire :

C’est à l’origine un manga écrit Mihona Fujii entre 1998 et 2002 pour 10 tomes chez Glénat sous le nom Gals !.

Super Gals est l’adaptation anime de Gals, sortie en 2001 pour 52 épisodes, disponible en physique chez Déclic Image.

Personnage :

Ran Kotobuki est l’héroïne de cette histoire. Rebelle d’une famille de policiers, elle a décidé de devenir une Gal, si bien qu’elle a fini par devenir la reine de Shibuya. C’est une fille hyper active, qui dépense tout ce qu’elle possède en vêtement et se fait payer le reste par ses amies ou ses prétendants. C’est une cancre qui parvient à peine à éviter le redoublement, cause de nombreuses disputes avec son professeur principal. En revanche, elle est charismatique et parvient sans peine à embarquer les autres à sa suite. Si elle peut paraître très superficielle, elle a toutefois des valeurs qu’elle refuse de bafouer, quoi qu’il arrive. Elle est également quelqu’un d’étonnamment fiable, qui fera ce qu’il faut pour aider son prochain en cas de besoin.

Miyu Yamazaki est une des meilleures amies de Ran. Demoiselle douce et élégante, elle est folle amoureuse de Yamato, le grand frère de notre héroïne, avec qui elle vit une romance innespérée. Ancienne délinquante, elle en a gardé l’habitude de régler ses problèmes seule. Elle a une vie de famille très compliquée. C’est un personnage que j’aime beaucoup et auquel je me suis beaucoup attaché.

Aya Hoshino est la troisième des meilleures amies de Ran. Jeune fille timide, intelligente et mature, elle est soumise à énormément de pression de la part de ses parents et aimerait vivre son adolescence comme les autres filles. C’est une fille souvent frustrée qui a beaucoup de mal à extérioriser son mal être. C’est aussi la plus solitaire du groupe. Elle rêve de filer le parfait amour, mais semble avoir un faible pour les tocards ou les égoïstes.

Sayo Kotobuki est la petite sœur de Ran. Passionnée par l’univers de la police et le feuilleton Odaiba Corp, elle joue très souvent les enquêteurs en herbe avec son petit ami Masato. Tout aussi hyperactive que Ran, elle impose souvent son avis aux autres sans vraiment s’en rendre compte. Elle est maladroite, mais de très bonne volonté.

Rei Otohata est vu comme le lycéen n°1 du Japon. Beau, intelligent, riche et adulé par la gente féminine, il est devenu froid avec les autres et plutôt égocentrique. Il n’est pas démonstratif et pas romantique pour un sou. Il a également la critique facile et n’hésite pas à taper là où ça fait mal sans aucun ménagement. Son meilleur et seul ami est Yûya.

Yûya Aso est le lycéen n°2 du Japon. Bien plus sympathique que Rei, c’est quelqu’un qui aime rendre service et se laisse souvent emporter par les autres. Il est amoureux de Ran, ce qui le rend souvent très protecteur.

Tatsuki Kuroi, auto-surnommé le Black de Machida, est un lycéen qui traine de temps en temps à Shibuya. Presque aussi hyperactif que Ran, il agit toujours sous l’impulsion, ne rêvant que de liberté. S’il agit toujours de façon légère, on peut toutefois sentir une envie de romance assez nette, ce qu’il peine à combler.

Scénario :

Ran Kotobuki est une lycéenne pas comme les autres. Gal jusqu’au bout des ongles, elle est la reine de Shibuya et ne laisse personne lui marcher sur les pieds ! (D’autant plus qu’avec les semelles ultra compensées, c’est pas facile.) Si elle vit pour s’amuser, elle sait aussi quand il faut être sérieux. Et elle a d’autant plus une bonne raison de l’être quand elle voit une camarade de classe trainer avec des hommes louches contre de l’argent…

Si ce titre est souvent présenté comme une comédie romantique, il ne faut toutefois pas le réduire à cela. Super Gals aborde, comme le manga, des thèmes qui peuvent être graves. La multitude de personnages permet d’autant plus d’en voir de toutes les couleurs, en positifs comme en négatif. A l’instar de GTO, Ran règle les problèmes à sa façon, quitte à faire du rentre dedans. La trame romantique est également originale, puisqu’au final très différente de la plupart des titres de l’époque. Que l’amour soit assumé ou non, les choses ne sont pas manichéennes et c’est ce qui est mis en avant dans ce titre. On s’attache aux personnages et comme dans le manga c’est un véritable plaisir de les suivre, jusqu’à la conclusion du titre où la séparation n’est jamais facile…

Il y a énormément d’épisodes fillers dans cette adaptation anime. Si ce n’est habituellement pas un très bon point, ceux-ci sont remarquablement bien fait, souvent très amusant et l’occasion de mettre plus en avant les personnages secondaires, ce qui n’était pas possible dans le manga d’origine. De plus, on sent la forte influence de Mihona Fujii dans la conception de ceux-ci, s’accordant sans problème avec le titre.

Graphisme :

Nous sommes en 2001. Pour l’année, la finition globale est souvent moyenne, mais elle est rattrapée par le design, souvent très personnel. Les couleurs sont flashy et le style très élancé fait penser à quelques comédies romantiques qui sortiront quelques années plus tard comme Special A. Le charadesign est efficace et le rythme joue beaucoup entre les parties comiques et les scènes plus sentimentales.

L’opening, A☆I☆TSU de dicot est très bon et colle à l’ambiance de la série. Tout comme les OST qui jouent souvent entre l’eurobeats, des rythmes classiques plus entraînants ou au contraire sentimentaux.

Point noir :

La série souffre de son image, trop souvent perçue comme enfantine.

L’anime n’est diffusé nul part et demande donc de posséder une version physique pour en profiter.

Le doublage VF est certes plutôt bon, mais la traduction est extrêmement brute. Ce qui peut donc paraître être une réplique qui n’a pas de sens en français est en fait une blague retranscrite mot pour mot en japonais… D’ailleurs, le niveau du doublage japonais est incroyable, alors je vous conseille plutôt de le regarder en vostfr.

Conclusion :