Kakuriyo no Yadomeshi

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Aujourd’hui on parle d’un des meilleurs anime de l’année 2018 : Kakuriyo no Yadomeshi !

La petite histoire :

    C’est à l’origine un Light Novel écrit par Midori Yûma depuis 2015 et qui à ce jour 9 volumes.

    Un manga est sorti en 2016 et est toujours en cours après 5 tomes.

    L’anime a commencé en Avril 2018 et s’est terminé en Septembre, pour un total de 26 épisodes.

    Cette histoire est aussi connue sous le nom Kakuriyo -Bed & Breakfast for Spirits.

Personnage :

    Tsubaki Aoi est une humaine qui a toujours eu la capacité de voir et communiquer avec les Ayakashi. A cause de cela, elle a été abandonné et négligé par sa mère avant d’être adopté par son grand-père qui lui a appris la cuisine. C’est une fille avec une forte personnalité, mais qui reste malgré tout très douce. Elle n’a aucun apriori sur les ayakashi qui l’entourent. Elle souhaite retrouver l’ayakashi qui l’a sauvé quand elle était petite en lui donnant à manger. Elle aime être utile aux autres et utilise sa cuisine pour cela. C’est un personnage intéressant, surtout du point de vue de sa relation avec les autres. Elle est très courageuse.

    Tsubaki Shirô est le grand-père d’Aoi. Puissant, insolent et excentrique, il a poussé ses voyages jusque dans le monde caché où vivent les ayakashi. Devenu bien plus sage dans sa vieillesse, il a enseigné à sa petite fille tout ce qu’elle avait besoin de savoir. Même s’il n’est pas présent dans l’anime, c’est un personnage qui reste sympathique, même s’il n’est pas aussi sage qu’on le pense ...

    Ôdanna est un ayakashi surpuissant surnommé le Dieu-Démon. Il est le propriétaire de l’auberge Tenjin, ainsi que le dirigeant du district. Il semble un peu froid, mais il cache bien son jeu, surtout concernant Aoi. C’était un ami de Shirô, dont il semble avoir gardé certains côtés… C’est un personnage intelligent et fin que j’aime beaucoup.

    Ginji est un Kitsune qui travail en tant que réceptionniste à Tenjin. Très gentil, il est un des seuls à apprécier Aoi dès le départ. Il est capable de changer le forme selon son énergie et son envie. Il vient des terres du Sud où il a laissé son frère et l’ancienne auberge où il travaillait. Il défend Aoi et Ôdanna à la moindre occasion. C’est quelqu’un d’assez protecteur qui préfère penser aux autres plutôt qu’à lui.

    Byakuya est l’ayakashi qui s’occupe de gérer les comptes de Tenjin. Sévère et froid, il ne garde pas un bon souvenir de Shirô et se montre donc assez sec avec sa petite fille. Il semble avoir beaucoup de responsabilité d’un point de vue national et possède des pouvoirs très mystérieux. J’aime bien ce personnage.

    Les personnages sont très intéressants. Très japonais, ils ne sont ni blancs, ni noirs. Leurs relations sont compliquées, aussi bien sentimentalement que du point de vue scénario. Ils possèdent tous une grande individualité et j’avoue qu’on est vite frustré de ne pas en savoir plus sur eux.

Scénario :

    Aoi est une simple étudiante japonaise, passionnée de cuisine, et qui vient de perdre son grand-père. Gentille, elle aime nourrir les mini-kappa. Mais un jour, elle croise la route d’un puissant ayakashi : Ôdanna. Il l’emporte de force dans le monde caché : un monde peuplé d’ayakashi. Il lui explique alors que son grand-père a signé un contrat comme quoi il lui a cédé sa petite-fille en mariage pour éponger une dette de jeu. Mais Aoi refuse la fatalité et décide de travailler pour régler la dette de son grand-père. Elle finit par relancer un petit restaurant sur le point de fermer et pour lequel Ginji semble s’inquiéter. Mais tous ne voient pas d’un bonne œil qu’une humaine s’implante à Tenjin…

    Le scénario est vraiment très intéressant. Ce n’est pas un simple josei, car il lie avec un simple côté « cuisine et sentiment » un aspect politique et combat qui n’est pas sans rappeler Inuyasha, sortit il y a maintenant une vingtaine d’année. Quand on pense avoir fait le tour, de nouveaux rebondissements surgissent. Puis, lorsque l’on oublie qu’on est dans un josei, les sentiments repointent le bout de leur nez. C’est vraiment un très bon scénario qui tire pleinement partie de son univers fantastiquement japonais pour nous faire voyager dans un monde magique et enivrant.

Graphisme :

    Cet anime n’est pas particulièrement précis graphiquement. Une bonne partie de l’anime est très traditionnelle. Mais le design des personnages, les scènes, les trames de fonds et la gestion des couleurs dominantes sont si bien conçues qu’on hallucine devant la beauté sobre et nipponne de cet anime. Si le dessin en lui-même n’est pas très extravagant, l’anime en lui-même regorge d’effets graphiques qui embellissent petit à petit l’ambiance générale.

    Les OST, composés par  Iga Takuro, Ito Naoki, Kondo Atsunori et Saito Yuya sont vraiment exceptionnels. Bien plus traditionnel que la plupart des OST d’anime sur des thèmes culturellement japonais, ces OST s’adaptent parfaitement à toutes les scènes, propulsant cette œuvre à un niveau vraiment surprenant.

    Les deux Openings, ainsi que les Endings, sont scandaleusement bons. Non seulement sur le point musical, mais également sur l’animation. C’est vraiment une série à la beauté exceptionnelle.

Point noir :

    Malheureusement, les quelques scènes d’actions de cet anime sont ratées… Elles manquent d’impact, alors que bien réalisées...

  Autre petit point noir : les figurants sont pour beaucoup intégrés en tant que 3D. Il faut être réaliste : l’intégration ne s’est pas très bien passé et  ça gâche un peu les scènes de foules de l’anime.

Conclusion :

    J’ai vraiment un coup de cœur pour Kakuriyo no Yadomeshi. Très japonais, c’est une aventure sentimentale qui mêle culture culinaire et culture des Yôkai. Je conseille très fortement cet anime aux fans de Josei, aux fans de l’univers d’Inuyasha et aux fans de cuisine asiatique.

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Opening

Date de dernière mise à jour : 01/03/2024

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