Chihayafuru

chihayafuru

Article tome 1

Aujourd’hui on parle du premier tome de Chihayafuru !

La petite histoire :

    C’est un manga écrit par Yuki Suetsugu entre 2007 et 2022 avec 49 tomes publiés en france par Pika.

    Il a été adapté en anime entre 2011 et 2012 pour 25 épisodes.

    Une seconde saison est sortie en 2013 pour là encore 25 épisodes et 1 OAV.

    Les films live Chihayafuru : Kami no ku et Chihayafuru : Shimo no ku sont sortis en 2016.

    Un autre film live Chihayafuru : Musubi est sorti en 2018.

    Enfin, l’anime Chihayafuru 3 est sorti entre 2019 et 2020 pour un total de 24 épisodes.

    Précisons au passage qu’aucun des anime n’est licencié.

Personnage :

    Ayase Chihaya est l’héroïne de cette histoire. C’est une jeune fille bourrée d’énergie qui aime encourager les autres et est de nature très curieuse. Extrêmement admiratrice de sa grande sœur, elle a toutefois du mal à se fixer des objectifs. Pas particulièrement douée d’un point de vue sociale, elle a tendance à dire et faire tout ce qui lui passe par la tête sans aucune arrière pensée.

    Mashima Taichi est un ami d’enfance de Chihaya. Très intelligent, il subit beaucoup de pression de la part de sa mère qui veut faire de lui quelqu’un d’exceptionnel. Venant d’une famille qui a les moyens, doué à l’école, en sport et plutôt populaire, il n’aime pas trop ceux qui lui piquent la vedette. C’est quelqu’un d’assez immature, mais qui a compris le pouvoir du groupe sur un individu.

    Wataya Arata est un nouvel arrivant à Tokyo. Venant de Fukui, il a un accent qu’il cherche à camoufler  et parle donc très peu. Malgré son jeune âge, il travaille le matin en tant que livreur de journaux. Sa famille n’a pas beaucoup d’argent et il en souffre parfois un petit peu. C’est un passionné de Karuta qui marche sur les traces de son grand-père. Il est d’ailleurs extrêmement doué dans ce sport.

Scénario :

    Chihaya, Taichi et Arata ont 12 ans et sont tous dans la même classe. La vie passe doucement jusqu’au jour où l’on demande aux enfants de retenir le fameux recueil des 100 poèmes traditionnels : le Hyakunin Isshu. Arata qui est habituellement particulièrement discret s’impose comme étant le meilleur. Ceci n’est pas du goût de Taichi qui commence à s’en prendre à lui. Chihaya n’est pas d’accord et protège son nouvel ami comme elle peut. En échange, celui-ci l’initie à un sport qui n’existe qu’au Japon : le karuta. Chihaya ne comprend pas tout, mais elle est fascinée par ce jeu étrange et la soudaine passion d’Arata, qui déclare que son rêve est de devenir champion du Japon et donc du monde. Notre héroïne n’a en effet aucun rêve à elle, si ce n'est d'encourager sa grande sœur sur la voie du mannequinat, mais une étincelle s’est allumée en elle… Deviendra-t-elle la plus féroce des flammes ? Comment la relation de Chihaya, Taichi et Arata va-t-elle évoluer ? Pourra-t-elle rester ainsi pour toujours ?

    Ce tome 1 n’est vraiment qu’une mise en bouche qui effleure à peine la situation initiale de l’histoire. Il possède toutefois beaucoup d’éléments intéressants d’un point de vue relationnel et qui auront leur importance plus tard dans l’histoire. C’était également très bien vu de partir du Hyakunin Isshu pour dériver vers un sport que même les japonais connaissent finalement assez peu. Ce titre prend visiblement une voie qu’avait suivie le shonen à succès Hikaru no Go, mais le risque est bien plus important. Le go n’était certes pas populaire auprès de la jeune génération à l’époque, mais le Karuta était vu comme un fossile plus que comme un jeu à part entière, malgré l’énergie de sa communauté de joueurs. D’un point de vue global, c’est une excellente introduction, même s’il faut vraiment enchaîner avec le deuxième tome pour pouvoir réellement se lancer dans le titre. (Un pack découverte 2 tomes pour 1 serait la bienvenu, mais cela ne semble jamais s’être fait…)

Graphisme :

    Nous sommes en 2007. La qualité est excellente malgré un design assez crayonné. Le design mélange le style shojo et le style shonen sportif pour un effet des plus détonnant pendant les matchs. Le charadesign est très propre et cela même si les personnages sont encore enfants. On s’attache étonnamment très vite à tous les personnages et ils restent vraiment bien en tête. Les scènes de vie sont très agréables et les scènes de match possèdent un impact vraiment significatif. La gestion des trame est vraiment excellente, donnant un côté très fleur bleu à certaines scènes ou au contraire, coupant le côté shojo pour la force d’une scène sportive. Les trames de fond sont vraiment excellentes et étonnamment nombreuses.

    La couverture cartonnée est plutôt intéressante et donne un véritable aperçu du titre.

Point noir :

    La couverture de ce premier est certes très belle, mais elle a un style très enfantin et aquarelle qui a sûrement dissuadé plus d’une personne d’aller vers ce titre. De plus, la couverture ne représente pas du tout le style général de l'œuvre. A titre personnel, j’ai appris à l’apprécier, mais je pense qu’elle dessert le titre.

    Aujourd’hui les séries longues ont la vie dure et 49 tomes, c’est un coup.

Conclusion :

    J’ai vraiment beaucoup aimé Chihayafuru. C’était déjà un coup de cœur en anime, et je retrouve cet engouement avec l'œuvre originale. Un éternel plaisir de retrouver des personnages aussi attachants et un sport aussi passionnant qu’étonnant. Je conseille fortement aux fans de culture japonaise traditionnelle et d’un très bon mixte entre un josei et un shonen sportif.

 

Date de dernière mise à jour : 19/01/2024

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