Hentai Ôji to Warawanai Neko

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Aujourd’hui on parle de Hentai ôji to warawanai neko !

La petite histoire :

    C’est à l’origine un light novel écrit par Sô Sagara entre 2010 et 2018 pour 12 volumes.

    Il a ensuite été adapté en manga par Okomeken entre 2011 et 2018 pour 8 tomes.

    L’anime dont on parle aujourd’hui est sorti en 2013 pour 12 épisodes.

Personnage :

    Tsukiko Tsutsukakushi est en première année au lycée. C’est une jeune fille particulièrement calme en toute circonstance et pour cause : elle est incapable d’exprimer ses émotions. Malgré ça, c’est une lycéenne presque normale qui aime cuisiner et s’occuper de sa maison, qui est amoureuse de Yôto (et jalouse de toutes celles qui l'approche) et qui complexe sur la taille de ses seins, notamment par rapport à ceux de sa grande sœur. Si elle semble mature, elle est en fait assez capricieuse sur certains points et a une personnalité très tsundere. Finalement, elle est à mi-chemin entre une tsundere et une cool beauty. C’est mon personnage préféré.

    Yôto Yokodera est le héros de cette histoire. Pervers notoire, il revendique son mode de vie centré sur son attrait pour les attributs féminins et est passé maître dans la reconnaissance de ceux-ci. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’il a rejoint le club d’athlétisme de Tsukushi Tsutsukakushi. Il est très proche de Tsukiko, avec qui il forme un duo particulièrement efficace. Il n’est pas très doué pour exprimer ce qu’il ressent, mais souhaite réellement aider celles et ceux qui l’entourent. Malgré son côté pervers, il se laisse finalement trimbaler de droite à gauche par ses amies.

    Azusa Azuki est une jeune lycéenne solitaire qui a la particularité de faire très “bonne famille”. Blessée par le comportement de ses amies de son ancien collège, elle a beaucoup de mal à faire confiance aux autres. Elle est folle amoureuse de Yôto et tente une multitude d’approche, même si elle se monte souvent la tête toute seule. Si elle peut sembler capricieuse, c’est une fille que je ne peux m'empêcher d’apprécier.

    Tsukushi Tsutsukakushi est la grande sœur de Tsukiko, mais elles ne sont pas particulièrement proches. C’est une fille charismatique en 3ème année. Présidente du club d’athlétisme, elle pense un petit peu trop que tout le monde est d’aussi bonne volonté qu’elle, ce qui la fait passer pour une tyran. Douée d’une force physique surprenante et d'attributs féminin d’une taille proportionnelle, elle impose généralement sa volonté sans jamais écouter qui que ce soit, quitte à rester plongée dans un quiproquo. Malgré son côté mature, c’est quelqu’un de crédule qui a beaucoup de mal à voir les choses sous un autre angle.

Scénario :

    Yôto est un jeune homme qui a décidé de suivre la voie de la perversion. Mais lâche comme il est, il ne parvient pas à montrer ses émotions. Un jour, son meilleur ami lui parle d’une statue de chat qui lui a permis d’abandonner ses pensées impures. En effet, une légende urbaine raconte qu’il existe une statue de chat qui exauce les souhaits en prenant quelque chose qui nous appartient et le donne à quelqu’un qui en a besoin en échange d’une offrande. Une nuit qu’il se décide à aller prier la statue, notre héros fait la connaissance de Tsukiko, qui souhaite elle faire plus mature en apprenant à cacher davantage ses émotions. Mais le lendemain, ils se rendent compte que rien n’a fonctionné comme prévu. Nos deux personnages se retrouvent donc à partir à la recherche de ceux qui ont reçu leur caractère pour que les choses rentrent dans l’ordre… Mais finalement, les souhaits ont leur importance et peuvent parfois cacher des choses plus douloureuses.

    Ce scénario semble sans prétention et orienté autour de la perversion du personnage principal pour dériver sur du harem. Toutefois, il n’en est rien. Nous découvrons avec surprise des personnages complexes et bien travaillés qui malgré un côté parfois un peu loufoques sont beaucoup plus écorchés qu’on ne peut le penser de prime abord. Il y a une très grande réflexion autour des souhaits et de leur impact sur notre avis, laissant au final un goût très philosophique au titre. Enfin, il y a une trame romantique qui se dessine tout le long de l’anime, restant à la fois discrète et omniprésente et ajoutant une touche de tragique dans les scènes plus légères. C’est un scénario très surprenant et très intéressant, tout en étant finalement très drôle.

Graphisme :

    Nous sommes en 2013 et c’est le studio J.C. Staff qui est au commande. Le niveau graphique est bon pour son année. Le design est empreint de moe et d’une légère couche de ecchi, utilisant au mieux ses personnages, notamment Tsukiko et Azusa pour développer des personnages loli particulièrement rafraîchissants. Les scènes de ecchi comme plus standard sont bien conçues et assez posées pour être savourées à leur juste valeur. Le côté surnaturel est également très bien travaillé. Le rythme est vraiment très bien géré, plaçant l’avancement des différents arcs avec justesse.

    L’opening Fantastic Future de Tamura Yukari est très bien réalisé, aussi bien musicalement que graphiquement. Il en montre juste assez pour nous faire une idée du contenu du titre tout en nous évitant tout spoil. L’ending : Baby Sweet Berry Love est du même acabit, même s’il se veut un petit peu plus permissif musicalement.

Point noir :

    Le côté très ecchi semble rebuter beaucoup de monde, mais une fois le pas franchi, ce n’est visiblement plus un problème.

Conclusion :

    J’ai vraiment adoré Hentai ôji to Warawanai Neko. On s’attache vraiment aux personnages et le scénario est des plus surprenants. C’est vraiment un titre de très bon goût que je conseille aux fans de moe qui sauront en apprécier les subtilités.

 

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