Brave 10

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Aujourd’hui on parle d’un animé sur les ninja qui se passe pendant l’air Sengoku au Japon : Brave 10.

 

La petite histoire :

    Le manga Brave 10 a été écrit par Kairi Shimotsuki de 2007 jusqu’à 2010 (8 volumes). S’en suivra une saison 2 : “Brave 10 S” sortie de 2011 à 2016 (9 tomes). L’animé, lui, est sortie en 2012.

Personnage :

    Nous avons 3 personnages principaux : Isanami, Saïzo Kirigakure et Sanada Yukimura.

    Isanami est une prêtresse qui a étée recueillie depuis son enfance dans un temple Shinto. Elle porte dans ses cheveux une barrette que tous considère comme possédant le pouvoir destructeur du Yin. De nature très enjouée, elle porte une affection particulière à Saïzo et une admiration amicale envers Sanada. Elle est très sociable et fait tout pour que tout le monde s’entende bien. Sa façon de penser est assez simple, ce qui en fait un personnage sympathique, mais malheureusement un peu simpliste. Le scénario rattrape tout de fois cet aspect, mais nous en reparlerons.

    Saïzo est un ninja qui à décidé de se passer de maître (un peu l’équivalent d’un ronin). Il est solitaire et froid, notamment à cause de sa fonction de ninja. Il est assez contradictoire, mais se retrouve finalement à protéger Isanami et Sanada. D’un certain point de vue, c’est le plus adulte de la série, car il fait varier son comportement en fonction des situations. C’est le plus fort des Braves, mais son pouvoir se base sur les kanjis inscrit sur son épée. Or, l’utilité réel de cette magie est inconnu, ce qui en fait un combattant assez banal, bien qu’il soit fort. Je soupçonne à titre personnel qu’il en pince pour Isanami.

    Sanada yukimura est un des chefs de l’air Sengoku. Dans la grande guerre qui l’oppose à d’autres pour obtenir la place de Bakufu (empereur du Japon), il décide de rassembler 10 guerriers : les braves (d’où le titre de l’animé). C’est quelqu’un de très intelligent, mais sa force physique est ridicule. Il est assez amusant et détendu, mais sait prendre les choses en main quand le besoin s’en fait ressentir.

    Il y a bien d’autres personnages, comme Sasuke le ninja de la forêt, ou Rokuro, le ninja de l’eau, mais comme le scénario est lié à la découverte des 10 braves, j’éviterais de trop m’avancer là-dessus.

Scénario :

    Isanami a retrouvé son temple détruit et se retrouve forcée de fuire. En chemin, alors qu’elle pense que tout est terminé, elle croise par hasard Saïzo. Celui-ci accepte de la sauver et de l’emmener jusqu’à chez Yukimura Sanada pour qu’elle puisse demander sa protection. Ils font alors connaissance avec l’homme et se retrouvent après quelques péripétie à intégrer ses forces armées. Il s’agit maintenant de trouver les derniers guerriers que Sanada choisira pour être ses braves. Mais dans l’ombre, la situation évolue, notamment à cause du dragon borgne : Date Masamune. Tous cherchent à obtenir le pouvoir de destruction ultime caché au fin fond d’Isanami. Mais qu’elle est donc ce secret ?

    Si le scénario n’est pas particulièrement original, il reste suffisant pour présenter le monde des braves. Il change un peu le point de vue habituel donné pour l’air Sengoku et ce n’est pas plus mal.

Graphisme :

    Si les graphiques sont loins d’être mauvais, je pense pour ma part qu’ils ne sont pas particulièrement recherché. L’aspect purement esthétique est là, mais il n’y a pas particulièrement d’originalité et il n’utilise pas l’évolution des techniques de l’après 2010. C’est bien dommage, car mieux présenté, cet animé aurait pu produire un effet semblable à celui de Akatsuki no Yona (sorti en 2014).

    Paradoxalement, les OST sont très spécialisé et utilisé avec un savoir faire très appréciable. Ils rehaussent clairement le niveau de l’animé, le transformant en un animé plus que potable.

Point noir :

    Plusieurs choses. Déjà, le manque de réalisme, puisqu’en pleine guerre Sengoku, on ne vois pas un seul soldat ! Je trouve dommage qu’à la fin de l’animé, en faisant la comparaison contextuel avec Sengoku Basara (sorti en 2008), j’ai une net impression de manque. Le contexte est là, mais il est au final très peu utilisé au point qu’on aurait pu s’en passer. Ensuite, le peu d’effort sur les graphismes est vraiment dommage, car ils auraient pu permettre de mettre en valeur Saïzo, qui est tout de même le héros de l’histoire alors qu’il est le moins spectaculaire de tous les braves. Enfin, certains personnages sont un peu léger, ce qui explique surement le peu de renommé de cette histoire.

Conclusion :

    Je suis plutôt critique, mais j’ai bien aimé cet animé. Bien qu’il soit trop simple et bourré de défaut, il n’en reste pas moins un bon shonen aux combats bien conçu qui mêlent baston et rire. Il devrait plair à tous les fans de shonen et aux fans de l’air Sengoku.

Date de dernière mise à jour : 04/12/2018

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