Born to be on Air!

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Aujourd’hui on parle de Born to Be on Air !

La petite histoire :

C’est à l’origine un manga écrit par Hiroaki Samura depuis Juillet 2014 pour aujourd’hui 9 tomes publiés en france chez Glénat.

L’anime dont on parle aujourd’hui est sorti en 2020 pour 12 épisodes chez Wakanim.

Ce titre est aussi connu sous les noms Wave, Listen to Me! ou Nami yo Kiitekure.

Personnage :

Minare Koda est l’héroïne de cette histoire. A 26 ans, elle travaille comme serveuse dans un restaurant de curry. Sa vie sentimentale est assez compliquée à la suite d’une rupture assez douloureuse avec son ex, qui a disparu sans lui rendre l’argent qu’il lui avait emprunté. Par particulièrement douée dans son travail, elle n’a qu’un seul véritable talent : son sens de la tchatch. En effet, c’est une jeune femme au caractère bien trempée : caractérielle, impulsive, extrêmement bavarde, c’est quelqu’un qui fonce tout droit sans jamais demander l’avis des autres, mais frappe à toutes les portes dès que le besoin se fait pressant. Elle a un don pour sortir des répliques incroyablement longues à un rythme insoutenable et semble avoir une appétence pour le matérialisme, qu’elle noie de temps à autre dans l’alcool. Elle est naturellement attirée par les hommes qui la laissent s’occuper d’eux, de la maison, de l’argent, de faire à manger… Elle aime les parasites et cela ne semble pas lui porter chance. C’est un personnage complexe qui, dans la vie réelle, serait très vite qualifiée de “fille chiante”. Je dois bien avouer que c’est un personnage auquel je me suis particulièrement attaché, que ce soit dans le manga ou l’anime. On notera d’ailleurs l’excellente performance de Riho Sugiyama.

Kanetsugu Matô est le directeur de prod d’une radio locale : Moiwayama Radio Station (ou MRS). Spécialiste des coups en douce, il ne recule devant rien pour proposer un contenu intéressant et aider ses chroniqueurs à grandir. Il semble avoir un faible (professionnel) pour Minare.

Mizuho Nanba est l’assistante de Matô. Jeune femme discrète et très efficace dans son travail, elle a une véritable passion dévorante pour la radio depuis son adolescence. C’est quelqu’un d’assez simple, qui avance en faisant constamment de son mieux. Propre sur elle, elle est calme, méthodique et ordonnée dans sa vie comme dans son travail.

Chûya Nakahara est le collègue de travail de Minare au restaurant. Travailleur, c’est quelqu’un avec la tête sur les épaules qui représente bien souvent la voix de la logique et de la raison. Amoureux de Minare depuis longtemps, il n’a toutefois jamais réussi à mettre les choses en route. C’est quelqu’un de volontaire et d’agréable.

Scénario :

Dans un petit bar de Sapporo, Minare, complètement ivre, raconte a qui veut bien l’entendre sa rupture douloureuse avec son ex. Ce qu’elle n’avait pas prévu, c’est qu’elle entendrait son histoire à la radio le lendemain. Ni une ni deux, elle débarque aux studios de la MRS et demande des comptes. Matô, avec qui elle a bu la nuit précédente la met alors devant un micro et l’incite à improviser. Elle enquille et se met à débiter un monologue incroyable sur sa philosophie des relations amoureuses. Ce qu’elle n’avait pas prévu, c’est qu’à la suite de cette histoire, son patron, remarquant la curiosité qu’elle suscitait, décide de la mettre à la porte prochainement. Heureusement, Matô lui propose dans le même temps une émission à son nom… Minare parviendra-t-elle à joindre les deux bouts ? A la suite d’un curieux événement, une nouvelle arrivante débarque au restaurant et semble s’intéresser de très près à Chûya. Qui sortira vainqueur de ce qui semble être un triangle amoureux ?

Une tranche de vie rocambolesque qui nous plonge dans le quotidien d’une jeune femme extraordinaire. Si vous n’aimez pas le rythme tranquille que l’on donne souvent aux tranches de vie, alors ce titre est fait pour vous. Le pouvoir de l’imagination est là et l’action est souvent là où on ne l’attend pas. Les personnages sont attachants et leurs différentes relations les rendent d’autant plus vivants. L’évolution au cours du titre est marquante et laisse une grande place pour une suite, à lire dans le manga faute de saison 2. J’en vibre encore.

Graphisme :

Nous sommes en 2020. C’était il y a déjà 3 ans et pourtant j’ai l’impression que c’était hier. La qualité est globalement bonne, quoique finalement sans réelle originalité par rapport aux autres titres de cette année. Le charadesign se veut fidèle au manga, mais manque là encore de saveur. Il y a beaucoup de 3D CGI, mais l’intégration est globalement assez bonne. Les quelques scènes sur lesquelles l’accent à vraiment été mis sont remarquables. La réalisation est un peu plate et compte trop souvent sur le scénario, mais efficace quand il le faut. Le rythme est excellent et nous laisse dévorer les 12 épisodes comme un seul.

Les OST sont assez classiques, mais on peut toutefois noter quelques notes rock ou gothique. L’opening : aranami de Tacica et l’ending : Pride de Harumi, sont tous les deux excellents.

Point noir :

Je trouve, à titre personnel, que le design général aurait pu être beaucoup plus extravagant. Il n’en reste pas moins agréable.

Les délires de Minare et Matô peuvent partir un peu loin et cela risque d’être assez dur à accrocher pour certains.

C’est une tranche de vie, alors malgré son format, il ne faut pas s’attendre à ce qu’il se passe un milliards de choses. Cela pourrait déconcerter celles et ceux qui s’attendent à trouver un shojo plus punchy qu’à l’habitude.

Conclusion :